La ville de Williams Lake, en Colombie-Britannique, tente de préserver sa centrale de biomasse, Atlantic Power, menacée de fermeture imminente en raison de la hausse des coûts d’exploitation, d’une offre de fibre insuffisante et de tarifs d’électricité peu compétitifs proposés par BC Hydro.
Cette centrale, qui produit 66 MW d’électricité renouvelable par an en brûlant des déchets de bois, est un pilier économique local : elle rapporte 1,7 million $ en taxes municipales et soutient directement ou indirectement 150 emplois, dont plusieurs chez des sous-traitants autochtones.
Malgré une prolongation de son contrat avec BC Hydro jusqu’en 2029, la centrale risque de fermer, les tarifs d’achat d’électricité ne tenant pas compte de l’inflation ni des défis d’approvisionnement en fibre. Les déchets de bois, pourtant abondants, sont souvent brûlés sur place faute d’incitations économiques pour leur collecte et leur utilisation.
Les élus locaux, dont le maire Surinderpal Rathor, ont demandé au gouvernement provincial de pousser BC Hydro à renégocier son contrat avec Atlantic Power pour éviter une fermeture prévue d’ici fin mars 2025. Cette fermeture aurait des conséquences sociales et économiques importantes pour Williams Lake.