Canfor a confirmé jeudi qu'elle explorait des opportunités de cession de certaines de ses concessions forestières dans le nord de la Colombie-Britannique.
Cette décision, annoncée dans le cadre de la fermeture des opérations de Plateau et Fort St. John le 4 septembre, vise à soutenir d'autres fabricants de la province qui rencontrent des difficultés similaires pour accéder à des fibres forestières économiques.
La société a déjà reçu plusieurs manifestations d'intérêt de la part de divers acteurs et étudiera les options en entamant des discussions appropriées avec les parties intéressées. Cependant, comme l'exige la pratique commerciale habituelle, Canfor ne fournira plus d'informations publiques sur le processus tant qu'un événement significatif ne justifiera une annonce officielle.
Cette décision intervient alors que le secteur forestier de la Colombie-Britannique continue de faire face à des défis importants, notamment la réduction de l'accès aux fibres économiques en raison de diverses contraintes environnementales et économiques. En cédant une partie de ses actifs, Canfor espère atténuer ces contraintes tout en offrant une opportunité aux autres acteurs locaux d'accéder à des ressources nécessaires pour maintenir leurs opérations.
Canfor est une entreprise spécialisée dans la fabrication de produits forestiers à faible empreinte carbone, incluant le bois de charpente, les produits en bois d'ingénierie, la pâte et le papier, ainsi que les granulés de bois et l'énergie verte. Basée à Vancouver, en Colombie-Britannique, Canfor exploite plus de 50 installations au Canada, aux États-Unis et en Europe. La société détient une participation de 70 % dans Vida AB, la plus grande scierie privée de Suède, ainsi qu'une part de 54,8 % dans Canfor Pulp Products Inc.