F.F. Soucy : la reprise reportée à janvier 2026

Usine F.F. Soucy à Rivière-du-Loup

Usine F.F. Soucy à Rivière-du-Loup — Photo : IrksomeBuccaneer2635, Wikimedia Commons (CC BY-SA 4.0)

De l’industrie

L’usine F.F. Soucy, propriété de Papiers White Birch, demeurera fermée jusqu’au début de l’année 2026, repoussant encore une fois la reprise de ses activités. 

Selon une lettre adressée aux employés, la direction prévoit maintenant le redémarrage pour la semaine du 5 janvier, soit deux mois plus tard que prévu.

Ce report, justifié par la nécessité de poursuivre certaines analyses et de mener une étude de marché sur l’avenir du site, prolonge la période d’incertitude pour quelque 175 travailleurs directement touchés. Des employés seront toutefois rappelés pour effectuer les travaux d’entretien nécessaires à la mise en veille des installations durant l’hiver.

Le directeur général, Steve Michaud, affirme que les discussions avec le gouvernement du Québec ont récemment progressé. L’entreprise espère obtenir un appui financier pour moderniser ses activités et convertir la production, actuellement axée sur le papier journal. Une étude de marché en ce sens doit commencer sous peu.

Du côté syndical, Unifor exprime ses préoccupations. Le directeur québécois, Daniel Cloutier, craint qu’une partie des employés choisisse de quitter définitivement l’usine si la reprise devait encore être retardée. « Ils ne peuvent pas demeurer indéfiniment sur des prestations d’assurance-emploi », a-t-il déclaré.

Pour la région de Rivière-du-Loup, ce nouveau délai vient renforcer l’inquiétude entourant l’avenir du site — autrefois moteur économique local. Si la direction demeure prudente, tous espèrent que les efforts conjoints de l’entreprise et du gouvernement déboucheront sur une solution durable.

Située à Rivière-du-Loup, l’usine F.F. Soucy fait partie du groupe Papiers White Birch, un important producteur nord-américain de papiers pour l’impression et l’emballage. L’usine se spécialise dans la production de papier journal et emploie environ 175 personnes. Ses activités soutiennent également de nombreux emplois indirects dans la région du Bas-Saint-Laurent.