Une usine de la Georgie transforme des résidus de bois en combustible pour avions grâce à un financement public du Département de l’Énergie, permettant du même coup de réduire l’impact de l’industrie de l’aviation sur le climat.
Le Département annonce en effet un financement de 80 millions$ à la compagnie AVAPCO LLC, une entreprise spécialisée dans les biocombustibles, la biochimie et les biomatériaux, laquelle exploite une raffinerie à Thomaston, à environ 100 km à l’ouest de Macon. Le Département de l’Énergie a annoncé des octrois de 118 millions$ dans le but de financer 17 projets à travers le pays, comprenant celui d’AVAPCO dont le montant est le plus élevé.
Tous les projets financés versent dans la production de biocarburants – des combustibles liquides fabriqués à base de plantes, de déchets d’animaux et d’huile de cuisson. « Les biocarburants constituent un outil versatile parce qu’ils ont le potentiel d’alimenter nos bateaux, trains et avions ainsi que les véhicules lourds, qui contribuent fortement aux émissions de carbone, » d’observer Jennifer Granholm, Secrétaire américaine à l’Énergie.
AVAPCO, en affaires depuis 2009, est une filiale de GranBio, une firme brésilienne. En 2016, l’entreprise a reçu un financement public de 4,7 millions$ pour la phase 1 démontrant sa méthode pour convertir les résidus de bois de scieries et de papetières en combustible pour avions. Le procédé de la compagnie produit aussi de la nanocellulose, un matériel fibreux qui peut être utilisé par les manufacturiers de caoutchouc pour renforcer les pneus.
Cette phase 1 s’est avérée concluante. Maintenant, l’octroi du gouvernement sera utilisé pour financer la construction d’une usine plus grande capable de produire 1,2 million de gallons de combustible pour avions et des matériaux durables pour l’industrie du caoutchouc. La nouvelle usine devrait être construite à Thomaston et entrer en production d’ici 2026, selon le chef de la direction, Technologie, d’AVAPCO, Kim Nelson.