L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) exhorte Ottawa à défendre activement les 200 000 travailleurs et travailleuses du secteur dans le cadre des discussions commerciales en cours avec Washington.
L’organisation rappelle que la foresterie soutient au total quelque 400 000 emplois directs et indirects au pays et demeure essentielle à la stabilité économique de centaines de collectivités rurales et nordiques.
Selon l’APFC, les tarifs américains sur le bois canadien atteignent désormais plus de 45 %, une situation jugée « pénalisante et injustifiée ». Le président-directeur général, Derek Nighbor, souligne que ces mesures affectent l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, des scieries aux usines de pâtes et papiers : réductions de quarts de travail, compressions et fermetures temporaires se multiplient.
Réunis à Ottawa le 22 octobre 2025, représentants provinciaux, dirigeants industriels, partenaires autochtones et spécialistes de la recherche ont discuté de solutions pour renforcer la compétitivité du secteur et sa contribution aux priorités nationales en matière de commerce, de logement et d’environnement.
L’APFC propose trois axes d’action à inclure dans les politiques fédérales : protéger les travailleurs lors des négociations commerciales avec les États-Unis, améliorer la performance et l’innovation des usines, et favoriser la construction résidentielle en bois canadien.
Avec un chiffre d’affaires annuel de 87 milliards $, le secteur forestier demeure l’un des principaux employeurs du pays et un pilier économique de la transition durable au Canada.
L’APFC représente les producteurs canadiens de bois, de pâte à papier et de papier à l’échelle nationale et internationale dans les domaines du gouvernement, du commerce et de l’environnement.

