L’APFC réclame plus d’urgence dans le dossier du bois d’œuvre

De l’industrie

Alors que les discussions commerciales entre le Canada et les États-Unis se poursuivent à Washington, le secteur forestier canadien exprime sa déception devant l’absence de progrès concernant le différend sur le bois d’œuvre résineux. 

Après huit ans de droits de douane croissants, l’industrie demande au gouvernement fédéral d’accorder la même urgence à la foresterie qu’aux dossiers de l’acier, de l’aluminium et de l’énergie.

Selon l’Association des produits forestiers du Canada (APFC), les tarifs imposés aux produits du bois continuent de fragiliser les 200 000 emplois directs et des centaines de collectivités qui dépendent d’un secteur forestier dynamique. « Nous voulons constater davantage de progrès pour nos concitoyens travaillant dans les secteurs durement touchés par les tarifs américains, mais nous souhaitons aussi que le gouvernement fédéral reconnaisse publiquement que les 200 000 employés de notre secteur doivent, eux aussi, être une priorité », a déclaré Derek Nighbor, président et chef de la direction de l’APFC.

Le dirigeant rappelle que le Canada et les États-Unis partagent une chaîne d’approvisionnement forestière intégrée, essentielle à la construction d’unités d’habitation abordables des deux côtés de la frontière. L’APFC déplore que les droits injustifiés sur le bois d’œuvre continuent d’alourdir les coûts pour les familles américaines tout en menaçant les emplois au Canada.

L’organisation réitère son engagement, par le biais de l’Alliance commerciale Canada–Bois d’œuvre (ACCB), à collaborer avec Ottawa pour parvenir à une résolution durable du conflit commercial. L’objectif : soutenir la compétitivité transfrontalière et préserver la stabilité économique des communautés forestières.

L’APFC représente les producteurs canadiens de bois, de pâte à papier et de papier à l’échelle nationale et internationale dans les domaines du gouvernement, du commerce et de l’environnement. Avec un chiffre d’affaires annuel de plus de 87,2 milliards de dollars, le secteur canadien des produits forestiers est l’un des plus gros employeurs du pays, offrant 200 000 emplois directs et exerçant ses activités dans des centaines de collectivités, partout au pays.