Sa nouvelle installation de production de filaments de cellulose étant presque achevée à l’usine de papier Kénogami, située au Saguenay (Québec), Résolu se consacre maintenant à produire des volumes commerciaux de ce biomatériau innovant.
En vue de commercialiser une pellicule translucide faite de filaments de cellulose (FC), Résolu travaille en collaboration avec ses principaux partenaires, Performance BioFilaments et FPInnovations, et bénéficie du soutien continu du ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec par le truchement du Programme Innovation Bois.
Ce produit pourrait remplacer les pellicules plastiques transparentes d’emploi courant, notamment pour l’emballage des aliments frais du commerce. En substituant ce nouveau produit à base de FC au plastique pour fabriquer par exemple la fenêtre de sacs de pain haut de gamme, on obtiendra un emballage entièrement biosourcé qui se recyclera facilement dans le cadre des collectes pêle-mêle ou pourra être composté à 100 % dans les infrastructures municipales disponibles. Les FC constituent une solution de rechange durable aux plastiques à usage unique pour une foule d’applications.
Pour une industrie qui fabrique généralement des papiers d’impression opaques, la mise au point d’un matériau transparent était un défi de taille. Avec le concours d’Innofibre et de FPInnovations, Résolu a produit des quantités expérimentales de pellicules de FC. Les rouleaux de film issus des multiples essais ont été intégrés avec succès aux chaînes de production de sacs commerciaux chez des clients potentiels. Résolu et Performance BioFilaments font maintenant affaire avec des fabricants spécialisés.
« Ce biomatériau translucide est un autre exemple de ce que peut engendrer notre plateforme de filaments de cellulose. L’amélioration de l’empreinte environnementale des emballages est un défi stimulant, et nous croyons pouvoir faire partie de la solution, indique Alain Bourdages, vice-président, Innovation et Énergie. Voilà une percée qui démontre clairement que les biomatériaux dérivés du bois sont des produits d’avenir. »
Source : Le blogue Résolu