CEPI : l’industrie papetière peut augmenter sa production d’électricité et de chaleur d’ici 2030

Source de l'image : Archives LMP

Énergie
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Une nouvelle étude de CEPI commandée par la firme d’ingénierie scandinave AFRY démontre que l’industrie papetière ne touche pas à tout le potentiel de production d’énergie renouvelable.

L’industrie pourrait en effet augmenter sa production de chaleur et d’électricité renouvelable et revendre les excédents d’énergie à des municipalités ou à d’autres types d’industrie.

L’industrie européenne des pâtes et papiers est déjà le plus grand utilisateur industriel d’énergies propres, avec plus de 60% de renouvelables dans sa consommation d’énergie primaire. Proportionnellement à sa taille, elle est un investisseur majeur dans la décarbonation de ses procédés, notamment en générant de l’énergie renouvelable.

L’étude en question offre une estimation de l’espace disponible à différents types de papetières pour installer des panneaux solaires et des éoliennes, en plus d’autres solutions identifiées par les auteurs. Malheureusement les capacités énergétiques identifiées ne peuvent être implantées assez rapidement pour répondre à la présente crise énergétique en Europe mais on peut planifier pour le futur.

L’étude explore aussi la possibilité pour l’industrie papetière de réduire sa propre consommation et d’augmenter la part de l’énergie renouvelable qu’elle fournit pour les besoins externes. « L’Union Européenne pourrait être le champion global et un promoteur de la nouvelle économie circulaire puisqu’elle est en bonne position de le faire. L’opportunité pour un changement systémique significatif est bien réelle, » d’observer Jori Ringman, directeur général de CEPI (Confédération européenne des industries du papier).

« L’étude offre une indication des postes spécifiques qui devraient faire l’objet d’investissements. La transition énergétique dans laquelle nous nous trouvons est déjà bien engagée et les législateurs doivent revoir leur conception de ce qu’une papetière peut faire et est capable de devenir, c’est à-dire une petite centrale énergétique où des substituts aux énergies fossiles sont créés et utilisées, » de conclure M. Ringman.

www.cepi.org


Jaclin Ouellet, Journaliste, Le Maître papetier