La notion de fiabilité est à la mode

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Christer Idhammar, Idcon – La fiabilité est un terme qui a de plus en plus la cote dans l’industrie. Plusieurs organisations l’utilisent notamment en entretien prédictif.

La fiabilité embrasse toutes les mesures d’efficacité manufacturière et comprend les activités d’opération, de maintenance, d’ingénierie et du département des pièces. Une meilleure fiabilité passe par une meilleure sécurité, une productivité manufacturière accrue, des coûts de production moindres et une consommation énergétique plus frugale.

Il existe plusieurs façons de mesurer la fiabilité manufacturière. L’équation la plus simple est la suivante : volume de qualité fabriqué sur la capacité de volume de qualité. En terme de calcul, il est plus facile de considérer les trois éléments suivants : % de volume de qualité x % d’efficacité de temps x % de performance de vitesse. La mesure de ces trois éléments permet de mieux identifier la provenance des plus grosses pertes de fiabilité.

Les papetières ont souvent tendance à ne considérer que l’élément temps de cette formule, soit le pourcentage de disponibilité ou le « pourcentage de temps ou il y a une feuille sur le rouleau. » Or ce pourcentage peut être élevé mais il ne reflète pas les rejets de papier hors norme ou encore l’impossibilité d’opérer à pleine vitesse.

Pour remédier à ces situations, les papetières doivent revoir leurs objectifs et élaborer un système de travail doté d’un objectif global. Cet objectif peut s’exprimer en terme de compétitivité manufacturière, c’est-à-dire volume de qualité/coût au lieu de coût/volume. Cette façon de mesurer mettra l’accent sur la fiabilité manufacturière d’abord et sur les coûts ensuite. Cela ne veut pas dire que les coûts ne sont pas importants mais il est acquis que la fiabilité en elle-même réduit les coûts.

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Jaclin Ouellet, Journaliste, Le Maître papetier