L'épandage de résidus d'usines de pâte à papier sur les sols pourrait être une solution gagnante pour l'environnement

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L'Université de l'Alberta a mené une étude de deux ans suggérant que l'incorporation de "biosolides" (résidus de bois et de fibres provenant de la production de pâte et de papier) aux engrais conventionnels pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre et améliorer la croissance des sols et des arbres.

La recherche, menée sur une plantation de peupliers hybrides dans le nord de l'Alberta, a révélé que l'ajout de biosolides aux engrais conventionnels réduisait les émissions nocives et améliorait la fertilité du sol. L'étude propose une "stratégie gagnant-gagnant" pour la gestion des déchets des usines de pâte à papier, en mettant l'accent sur le potentiel de réutilisation des biosolides en tant qu'engrais organique pour améliorer la durabilité de l'industrie des pâtes et papiers. Les chercheurs ont constaté que l'application combinée de biosolides et d'engrais conventionnels était généralement bénéfique pour la santé du sol et la croissance des plantes, avec des résultats inattendus indiquant que les biosolides peuvent atténuer les effets négatifs des engrais conventionnels sur les émissions de gaz à effet de serre. L'étude souligne l'importance de comprendre le rôle des micro-organismes du sol dans les scénarios de fertilisation pour développer des stratégies visant à atténuer les impacts environnementaux.

La recherche a été soutenue par diverses subventions et bourses, notamment par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et la Fondation Biocap Canada.

Source : Université de l'Alberta