RTI International – Le Département américain de l’énergie et son bureau des démonstrations d’énergies propres va financer, à hauteur de 304 millions$ US, quatre projets de technologies de transformation pour capturer le dioxyde de carbone (CO2) au Kentucky, au Mississippi, au Texas et au Wyoming.
Le premier projet pilote du genre sera dirigé au Mississippi par l’institut de recherche sans but lucratif RTI International, en étroite collaboration avec International Paper (IP), SLB et Amazon.
« Nous sommes emballés par ce partenariat avec le Département de l’énergie, IP, SLB et Amazon pour implanter une technologie par solvant non aqueux mise au point par RTI pour réduire les émissions de CO2, » de déclarer Vijay Gaupta, Ingénieur de recherche sénior et directeur du projet chez RTI. « Notre objectif est d’illustrer l’utilisation sécuritaire, responsable et efficace de notre technologie de capture du carbone en vue de son adoption par l’industrie des pâtes et papiers et de démontrer comment les partenariats stratégiques peuvent accélérer la décarbonation industrielle. »
Cette première dans l’industrie papetière sera implantée à l’usine de carton-caisse d’International Paper à Vicksburg. RTI veut ainsi capturer 120 000 tonnes métriques de CO2 par année, ce qui équivaut aux émissions annuelles de CO2 de près de 27 000 véhicules à essence. La Phase 1 du projet pilote consiste en une étude de design et d’ingénierie pour le système à être implanté chez International Paper. Une fois cette étape franchie avec succès, les autres phases suivront, soit l’obtention des permis d’usage, la construction et l’opération d’une usine de capture du carbone.
« Un tel système de capture du carbone, une première dans l’industrie, s’inscrit dans nos cibles du programme Vision 2030 pour accélérer la transition vers une économie prônant une réduction du carbone et nous sommes choyés d’accueillir un tel projet à l’usine de carton-caisse de Vicksburg, » de réagir Sophie Beckham, directrice en chef, Durabilité, chez International Paper. « Nous croyons que ce projet de développement de procédé a le potentiel de générer des bénéfices significatifs pour la communauté locale, pour nos employés et surtout pour l’environnement. »
Rappelons que l’industrie des pâtes et papiers produit actuellement 48 millions de tonnes métriques de CO2 par année juste aux États-Unis, en plus des 100 millions de tonnes métriques par année provenant des émissions biogéniques. « Notre habileté à accélérer la transition vers la neutralité dépendra en bonne partie de la vitesse avec laquelle nous pourrons améliorer la viabilité économique de ce genre de projets de capture du carbone à travers plusieurs types d’industries, » d’ajouter Frederik Majkut, VP senior des solutions carbone chez SLB. Nous sommes enchantés de faire partie de ce partenariat inédit destiné à prouver le potentiel de cette technologie critique à plus grande échelle, » conclut-il.
