Vous vous sentez en déséquilibre par rapport à vos nouvelles obligations en matière de protection de l’intégrité PSYCHIQUE (santé mentale) de vos employés? Comme plusieurs d’ailleurs.
En effet, la modernisation de la LSST (Loi sur la santé et sécurité du travail) du Québec apporte son lot de défis aux employeurs, notamment, en regard à la manière de procéder à l’analyse de risque en santé psychique, que nous nommerons dans cet article santé psychologique, ainsi qu’au lieu géographique externe au lieu de travail traditionnel compris dans la portée.
Les SOLUTIONS sont toutefois plus simples que vous ne le croyiez. Plusieurs entreprises ayant déjà emboîté le pas en prévention des lésions psychologique, et ce, bien avant les réflexions ayant mené à la modernisation de la LSST, des initiatives ont été menées depuis plusieurs années et s’avèrent CONCLUANTES et ACCESSIBLES pour chacun de vous. Je vous partage ici l’expérience des meilleurs.
D’abord, partons du point de départ : L’ANALYSE DE RISQUE. Comment procède-t-on pour documenter les facteurs de danger sur la santé psychologique auxquels nos gens sont exposés? Comment établit-on les mesures de contrôle et d’atténuation de ces facteurs de risque une fois identifiés?
L’analyse de risque : la clé au devoir de prévoyance
Il est vrai qu’à l’égard de la protection de l’intégrité physique « traditionnelle » des gens, l’analyse de risque en santé et sécurité du travail (SST) se déroule dans un contexte plutôt collégial, en compagnie de plusieurs personnes – plus on est de fous plus on rit – et même sous forme nominative. On observe la tâche dans son exécution, on questionne les personnes exécutant cette tâche, on discute avec la supervision des enjeux d’application des mesures et de respect des attentes, on nomme les personnes ayant contribué à l’exercice…et j’en passe. Vous savez autant que moi comment procéder 😉
À contrario de la protection de l’intégrité physique des gens, il s’avère inapproprié d’utiliser les mêmes méthodes d’analyse de risque en santé psychologique en raison, comme je le disais précédemment, du caractère privé entourant la question. D’autant que la Loi exige de l’employeur qu’il prenne les mesures nécessaires pour assurer la protection d’un travailleur exposé à une situation de violence physique ou psychologique au travail, incluant la VIOLENCE CONJUGALE, familiale ou à caractère sexuel. Votre responsabilité va donc bien au-delà du lieu géographique habituel du travail. Elle inclut dorénavant la RÉSIDENCE PRIVÉE de vos employés, comme le télétravail, mais aussi ce qui survient au travail et qui relève du « domestic ». On pense ici à un.e conjoint.e qui harcèlerait par texto ou téléphone sa ou son conjoint.e sur les lieux de travail.
Comment les meilleurs procèdent-ils alors?
Ils partent d’abord du principe qu’il n’y a pas de cloison étanche entre ce qui se passe au travail et dans la vie personnelle de leurs employés. Que les effets négatifs sur eux et leur productivité sont les mêmes qu’ils proviennent ou non du lieu de travail à proprement dit. Et que selon ces considérations, le lieu de travail peut jouer et DOIT jouer un rôle de protection de l’intégrité physique et psychologique de ses employés, et ce, au-delà du lieu de travail « traditionnel ».
La mise en œuvre de vos nouvelles obligations et de vos nouveaux devoirs liés à la protection de la santé PSYCHOLOGIQUE de vos gens passe donc, tout comme pour la SST traditionnelle, par l’analyse de risque. Là où il y a différence entre les deux méthodes, c’est dans la manière de collecter l’information et les sujets abordés. La collecte d’information en santé physique et psychologique se doit :
- D’être confidentielle via un sondage REFLEKTO pragmatique et sans biais, déployé auprès de toutes les parties prenantes.
- Traiter des 4 sphères reconnues pour avoir un impact positif sur la santé physique et psychologique des personnes soit :
- Les habitudes de vie (santé physique et psychologique)
- La conciliation travail et vie personnelle
- L’environnement de travail et le développement durable
- Les pratiques de gestion
Un sondage ainsi bien construit et déployé dans le respect des points traités précédemment, permettra à l’entreprise faire ressortir quels sont les BESOINS PRIORITAIRES de ses gens en matière de prévention de la santé physique et psychologique, incluant la violence conjugale, familiale et à caractère sexuel.
Une fois ces besoins prioritaires connus, elle sera en mesure de mettre en œuvre des mesures et des interventions ayant un IMPACT POSITIF sur leur santé et leur mieux-être et d’améliorer l’expérience « employé » vécue, incluant l’adoption d’une politique de prévention de la violence conjugale au travail comprenant des volets éducatifs et de soutien.
Voilà une manière SIMPLE d’agir sur la prévention en santé mentale.
Vous désirez en savoir davantage sur combien il est plus simple que vous ne le croyiez de S’ENGAGER en matière de santé et de mieux-être au travail? Explorons vos besoins ensemble
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Marie Laberge, passionnée depuis plus de 27 ans des domaines du management, de la santé et sécurité, du mieux-être et du développement durable, elle est reconnue pour ses qualités d’accompagnatrice et de communicatrice. Les dirigeants et les intervenants la consultent pour développer leurs habiletés managériales de performance, de gestion de risque et de changement durable. Son approche est des plus personnalisées et mise sur la bienveillance, l’efficience et la diligence. Elle s’adresse autant à la clientèle industrielle que de services et de toutes dimensions.
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