L’industrie des pâtes et papiers est aux prises avec des défis uniques en matière de traitement des eaux usées, notamment une demande chimique élevée en oxygène (ou DCO), des odeurs persistantes et la menace omniprésente de prolifération d’algues.
Ces défis exigent des solutions innovantes pour garantir à la fois la conformité réglementaire et des pratiques opérationnelles durables.
Voici les trois principaux défis liés au traitement des eaux usées des pâtes et papiers :
- Les niveaux de DCO : les niveaux élevés de DCO posent un défi important, indiquant la présence de composés organiques complexes. Les méthodes de traitement conventionnelles parviennent rarement à obtenir des réductions souhaitées, ce qui nécessite une approche plus nuancée.
- Les problèmes d’odeurs : les odeurs persistantes sont une préoccupation courante dans le processus de traitement des eaux usées des pâtes et papiers. Hormis les problèmes de conformité, les odeurs désagréables peuvent affecter l’environnement de travail ainsi que les relations avec les communautés environnantes.
- La prolifération des algues : les eaux usées riches en nutriments stimulent très souvent la prolifération d’algues, ce qui contribue à la décoloration de l’eau et complique les processus de traitement. Les stratégies traditionnelles d’enrichissement en nutriments peuvent, sans le vouloir, exacerber ce problème.
Le rôle d’EBS-Di pour surmonter ces défis
L’EBS-Di, proposé par EnBiorganic Technologies, constitue une solution transformatrice et holistique pour relever les défis complexes auxquels est confrontée l’industrie des pâtes et papiers avec ses eaux usées.
- Réduction de la DCO: le mélange unique d’activités microbiennes de l’EBD-Di implique principalement des souches de Bacillus stratégiquement choisies pour leur efficacité enzymatique. Ces bactéries ciblent efficacement les composés organiques complexes, initiant du même coup un processus de biodégradation. Les espèces de Bacillus, dotées d’un ensemble diversifié d’enzymes, jouent un rôle crucial dans la dégradation des polluants. L’hydrolyse enzymatique des matières organiques par Bacillus entraîne une réduction substantielle de la DCO, garantissant le respect des normes réglementaires. Cette intervention microbienne optimise la dégradation des substrats organiques difficiles, pour une meilleure qualité de l’eau.
- Neutralisation des odeurs: les bactéries Bacillus, intégrées à la technologie EBS-Di, jouent un rôle central dans la neutralisation des odeurs. Grâce à un processus appelé métabolisme microbien, des souches spécifiques de Bacillus métabolisent les composés odorants présents dans les eaux usées. Cette activité métabolique transforme les substances malodorantes en sous-produits inodores ou moins odorants. Les activités enzymatiques de Bacillus contribuent à la dégradation des composés soufrés et azotés, sources courantes des odeurs désagréables.
- Prévention de la prolifération d’algues : L’intervention microbienne stratégique de l’EBS-Di pour la prévention de la prolifération d’algues s’articule autour de l’exclusion compétitive des algues nuisibles par les espèces bénéfiques de Bacillus. Autrement dit, Bacillus entre en compétition pour les nutriments, notamment l’azote et le phosphore, essentiels à la prolifération d’algues. La technologie utilise des souches spécifiques de Bacillus capables de supplanter les algues pour ces nutriments. De plus, Bacillus produit des substances antimicrobiennes qui inhibent la croissance des algues. Cette stratégie microbienne nuancée, aux multiples facettes, permet de naviguer dans l’équilibre délicat de la compétition entre les nutriments, réduisant ainsi le risque de prolifération d’algues et résolvant les problèmes de qualité de l’eau qui y sont associés.
