Budget 2025 : COFI critique l'absence d’aide au secteur forestier

De l’industrie

Le Conseil des industries forestières de la Colombie-Britannique (COFI) a réagi au budget 2025 de la province, saluant les efforts du gouvernement pour répondre aux nouvelles menaces de tarifs imposés par les États-Unis, mais déplorant l’absence de mesures spécifiques pour soutenir le secteur forestier.

ind5 5mars25Kim HaakstadKim Haakstad, présidente et chef de la direction du COFI, a exprimé sa préoccupation face à l’impact de ces nouveaux tarifs, qui s’appliqueront à l’ensemble des exportations de produits forestiers, y compris la pâte, le papier, l’emballage et le bois d’ingénierie. Cette pression supplémentaire intervient alors que l’industrie fait déjà face à des défis majeurs.

Le COFI s’inquiète particulièrement de l’écart entre les engagements gouvernementaux et les prévisions budgétaires en matière de récolte forestière. Alors que le gouvernement s’était engagé à porter la récolte à 45 millions de mètres cubes, le budget prévoit une diminution progressive jusqu’à 29 millions de mètres cubes en 2027-2028, bien en deçà du volume de coupe annuel admissible de 60 millions. Selon le COFI, atteindre l’objectif de 45 millions permettrait de préserver des emplois et d’augmenter les revenus fiscaux et les redevances forestières.

L’organisation appelle également à une modernisation des processus de permis et de réglementation pour le secteur forestier, à l’image des réformes engagées pour les industries minières et résidentielles. Une meilleure efficacité permettrait de soutenir l’industrie et de garantir une prise de décision plus rapide.

Malgré ces préoccupations, le COFI réaffirme sa volonté de collaborer avec le gouvernement pour trouver des solutions concrètes afin de renforcer le secteur forestier, protéger les emplois et assurer la viabilité à long terme de l’industrie face aux défis mondiaux.

Le Conseil des industries forestières de la Colombie-Britannique (COFI) représente la majorité des producteurs de bois d’œuvre, de pâte et papier, ainsi que de bois manufacturé de la province. Cette industrie demeure un pilier de l’économie, soutenant des emplois de qualité et contribuant à améliorer la qualité de vie des Britanno-Colombiens.