Portrait de Caroline David, opératrice de machinerie fixe chez Cascades Vaudreuil et membre de la section locale 213

Nominations et +
Typographie
  • Smaller Small Medium Big Bigger
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

La consoeur Caroline David possède 22 ans d’ancienneté au sein de l’usine Cascades Emballage carton-caisse - Vaudreuil. Elle opère la brocheuse qui permet de former les boîtes cartonnées qui serviront dans le secteur alimentaire, plus particulièrement pour le transport de légumes.

Si les activités ont légèrement ralenti, elles n’ont cependant jamais cessé puisque l’usine entre dans a chaîne de production alimentaire et autres produits jugés essentiels. L’usine fonctionne 24 heures par jour, cinq jours semaine. On y fabrique (forme, imprime et assemble) des boîtes qui servent à emballer une foule de produits : pâtes, céréales, biscuits, produits maraîchers, papier tissu, etc.

Évidemment, là aussi, la COVID-19 a entraîné une série de mesures sanitaires pour stopper la propagation de la maladie. Les horaires ont été modifiés afin de donner une plage horaire de 15 minutes pour le début et la fin du quart de travail. De cette manière, on s’assure de pouvoir respecter la distanciation sociale et d’éviter le rassemblement devant le « punch ». « Maintenant, les gens marquent leur arrivée et leur départ à leur ordinateur spécifique, on ne passe plus par le punch », explique Mme David.

Elle fait dorénavant partie d’une équipe spéciale de nettoyage des aires communes qui effectue le travail au début des quarts. Des toilettes à l’entrée, aux salles de cafétéria, « on nettoie tout ce que l’on peut toucher. On a une équipe comme la mienne sur chaque quart. On a maintenant trois cafétérias une pour chaque département : production, fabrication et expédition. On doit aussi désinfecter notre poste de travail à notre arrivée », nous indique la consoeur David.

« Si on a un problème de santé ou si on est absent plus que deux jours (incluant le week-end), on doit compléter un formulaire détaillé avec les questions habituelles : a-t-on voyagé dans une zone à risque, a-t-on été en contact avec quelqu’un testé positif, avons-nous des symptômes, etc. Si une réponse est positive, on est tout de suite placé en quarantaine et payé par les assurances. Ils ne prennent aucun risque et c’est très bien. On n’a eu aucun cas ici », explique la consoeur David.

Sur le plan personnel, Caroline David vit avec sa fille de 17 ans alors que son fils vit chez son père. « Ça fait longtemps qu’on s’est pas vu, c’est difficile, mais on n’a pas le choix, faut prendre les directives au sérieux. C’est dur aussi pour ma fille qui est inquiète pour ses études et qui s’ennuie de ses ami-e-s », nous raconte-t-elle. « Je vais voir ma sœur et ma mère, mais « à distance », je reste dans la rue et on se parle un peu. Je suis quelqu’un qui aime recevoir, j’aime ça voir ma famille et mes ami-e-s. Alors c’est certain que je m’ennuie. Mais je tiens à dire que je suis malgré tout optimiste, j’ai le moral. Un jour on va se direu’on a vécu tout ça et ce sera derrière nous », conclut-elle.

Merci aux membres de la section 213 chez Cascades Vaudreuil qui contribuent à la chaîne alimentaire en produisant des boîtes d’emballage !


Source : Unifor